Départ en catastrophe de Mexico City

En pleine visite du musée Papalote del nino, nous recevons donc un message de la propriétaire de notre airBnB, demandant pourquoi nous n’avions pas évacué les lieux. Mince, on s’est trompés de date de sortie! On demande à la propriétaire si on peut rester un jour de plus, mais elle a déjà des clients qui doivent arriver en fin d’après-midi! AAAAArrrgh! On rentre en courant à l’appartement, on fait tous nos sacs en 4e vitesse, et nous voilà sur le trottoir avec tout notre barda.

Nous prenons alors la décision d’aller chercher notre voiture de location un jour plus tôt que prévu et de descendre vers le sud, à Puebla, pour deux heures trente de route. On réserve l’hôtel enligne et on contacte AVIS qui peut nous modifier notre réservation. Mais il est déjà 16h passées et on ne doit pas trop traîner… Nous appelons un taxi Uber et nous allons à l’agence de location; on nous donne une rikiki de voiture (un vrai suppositoire à camion!) dans laquelle on arrive à faire passer tout le monde et tous les bagages après un jeu de Tétris savamment orchestré par Etienne.

Nous partons pour Puebla, il est déjà assez tard. Nous avons un contrôle de police cinq minutes après avoir pris la route, qui nous fera perdre pas mal de temps (on en reparlera). Nous roulons bien, mais nous arrivons finalement de nuit et sous la pluie… En plus, on n’arrive pas à sortir de l’autoroute car certaines sorties sont fermées pour cause de travaux! On fait des aller-retours sur cette autoroute, et au final on prend n’importe quelle sortie, pourvu sortir de ce maudit viaduc qui fait près de 10 km et qu’on a déjà fait une fois dans les deux sens!

On entre enfin dans la ville et on se perd un peu dans ses méandres. Il est 21h passées, il pleut, on est fatigués et on a faim! On trouve notre hôtel, où un monsieur super gentil nous attendait. Il nous propose deux chambres à choix: l’une assez normale, l’autre avec des tableaux de Jésus mourant sur la croix. En un quart de seconde, les enfants ont voté pour la première chambre…

On se retrouve tous assis sur les lits, fatigués et affamés, un peu abasourdis par la journée. Nous qui pensions passer la journée au musée des Ninos, nous voilà à 130 kms de là, avec tous nos bagages et une voiture de location. On ouvre notre sac à commissions dans lequel il reste bien peu de choses, mais cela fera l’affaire! Nous mangeons des tortillas à la purée de haricots, et des pommes, puis tout le monde file se coucher.

Le lendemain matin, nous partons visiter la ville, la place centrale et la magnifique cathédrale. L’ambiance est très sympa; sur la place centrale, on voit des gens qui ont l’air de tourner une scène pour la télé.

Puis on revient à l’hôtel pour faire le petit-déj à l’hôtel; on a trop faim!

Après le petit-déjeuner, une fois la panse toute pleine, nous reprenons nos sacs pour refaire un Tétris dans la voiture, et nous partons pour la ville d’Oaxaca, à 350 km et 4h30 de route de là.

A midi, on a tous trèèèès faim de nouveau et on s’arrête dans un boui-boui au bord de la route. Au Mexique, cela s’appelle des comedores; ce sont des petits restaurants familiaux qui proposent une cuisine traditionnelle et pas chère.

Devant notre comedor, une femme est en train de faire cuire des tortillas: elle malaxe la pâte sur un pétrin en pierre, puis l’écrase pour en faire une galette ronde qu’elle pose délicatement sur un four alimenté au bois. L’installation est très chouette et nous observons un moment tout le savoir-faire de la cuisinière. On lui demande si on peut faire une photo et elle accepte. Trop sympa! Et pour dîner, on a tous mangé des tortillas tout frais tout chauds!

Après cette aventure culinaire, nous voilà repartis sur la route, jusqu’à Oaxaca. Là, on prend possession de notre airBnB qui est une grande maison dans laquelle nous avons loué seulement deux chambres. Comme personne n’a loué les autres chambres, on est finalement seuls dans la maison, et on se repose un peu.

 

On doit encore filer faire des courses pour remplir le frigo et nos estomacs! En rentrant, on découvre que la cuisine ne comporte ni casseroles, ni couverts, ni verres,… Ça va être un peu dur pour cuisiner et manger. On appelle au secours le propriétaire des lieux, qui nous envoie sa maman avec 5 fourchettes, 5 couteaux, 4 cuillères et une poêle… Un peu juste pour faire plusieurs repas, mais on s’en sortira!

 

 

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