Récapitulatif : Cuba

Voici un récapitulatif précis de ce que nous avons fait durant les deux semaines que nous avons passées à Cuba :

Le drapeau de Cuba :

Nous nous sommes arrêtés dans les villes et hébergements suivants :

  • les 6, 7 puis à nouveau le 19 juillet 2017 : Casa Odalys à la Havane (casa particular) – 2 chambres avec sdb et clim- 40 USD / nuit
  • les 8, 9 et 10 juillet 2017 : Casa Los Pino à Vinales (casa particular) – 1 chambre avec 2 grands lits, sdb et clim – 25 USD / nuit
  • les 11, 12 et 13 juillet 2017 : Casa Encanto à Playa Larga (casa particular) – 1 chambre avec 2 grands lits + 1 lit simple, sdb et clim – 15 USD / nuit
  • les 14 et 15 juillet 2017 : Hostal Vilmar à La Boca, Trinidad (casa particular) – 1 énorme chambre avec 3 grands lits, sdb et clim – 40 USD / nuit
  • les 16, 17 et 18 juillet : Casa Richard & Magaly à Matanzas (casa particular) – 1 chambre avec 2 grands lits, sdb et clim – 35 USD / nuit

Et sur une carte, cela donne ça :

Cet itinéraire a été exécuté à l’aide du site Le planificateur de voyages

Après le Mexique, qui nous avait laissé une impression mitigée, nous nous sommes tout de suite sentis mieux à Cuba. Nous avons fait le choix de visiter cette île en utilisant les casa particular, les logements chez l’habitant, pour essayer d’être au plus proche de la vie des gens et d’essayer de comprendre au mieux comment se passe la vie sur l’île. Nous avons bien fait, car l’accueil en casa a toujours été excellent, et a permis une proximité que nous n’aurions certainement pas pu trouver en logeant en hôtel. Pour nos déplacements, nous avons opté pour les taxis, moins chers que la location de voiture (hors de prix) et que cinq billets de bus. Si ce choix nous a ennuyés de prime abord, il a été l’occasion de belles et enrichissantes rencontres avec les chauffeurs de taxis. Notre apprentissage de l’espagnol, bien que toujours hésitant, nous a permis d’échanger avec eux, ainsi qu’avec les propriétaires des casas où nous logions, et d’en apprendre beaucoup sur l’île et son mode de vie si particulier.

De Cuba, on retiendra bien entendu les vieilles voitures US, les cigares et les chapeaux de paille, mais aussi de magnifiques paysages, des champs et des collines verts, du maïs, du manioc, du riz… On a loupé le tabac, qui pousse en tout début d’année, mais on imagine sans peine la région de Vinales, sorte de baie d’Halong terrestre avec ses formations rocheuses arrondies, remplie de champs de tabac vert. On se rappellera aussi des bleus incroyables de ses plages, et du baptême de plongée que les enfants ont pu y faire. Après avoir découvert une partie du monde, c’était génial de leur ouvrir les portes de ce que l’on trouve sous l’eau ! On retiendra aussi la gentillesse des gens, et la débrouillardise dont ce peuple doit faire preuve pour pouvoir relever les défis quotidiens que le blocus US et les choix du gouvernement en place imposent !

Car en effet, si nous avons aimé les côtés magnifiques et “carte postale” que l’on nous présente quand on est touristes, on découvre en grattant un peu et en échangeant avec les gens que cette île ressemble en fait à ce qu’on pourrait qualifier “d’île prison”. En effet, pas moyen pour les Cubains de voyager, d’accéder à la propriété ou d’acheter une voiture. Ou si, mais toujours à des conditions si difficiles, financièrement ou administrativement parlant. Une grosse propagande, qui semble assez bien fonctionner, fait croire aux Cubains que toutes les restrictions permettent de vivre en sécurité sur l’île. Le contrôle total de l’accès à internet (on doit acheter une carte à gratter dans une société étatisée et la carte est associée au passeport de l’acheteur) ne choque pas les Cubains, qui semblent penser que cela évite la diffusion de “mauvaises choses” que l’on peut trouver sur le net… Quand on arrive à gratter un peu, on comprend qu’un contrôle total est appliqué par le gouvernement, que la possession d’armes est totalement interdit, et que toute déclaration hostile au gouvernement est sévèrement punie, garantissant au système de perdurer.

C’est donc un sentiment un peu bizarre qui nous habite au moment de résumer note séjour sur l’île. Nous avons adoré les gens, leur gentillesse et leur ingéniosité, mais nous peinons à comprendre comment un tel système, surtout avec autant de tourisme, peut encore perdurer de nos jours. Nous espérons vraiment pour les Cubains que cela évoluera vite, même si cela doit déboucher sur un changement de tout ce qui fait Cuba à ce jour…

Petit récapitulatif de ce qu’on a aimé et de ce qu’on a moins aimé lors de la visite de ce pays :

On a aimé

  • les casa particular et le contact avec les gens
  • les Cubains sympathiques et accueillants
  • les vieilles voitures US
  • la mer turquoise
  • la plongée! Les coraux et les poissons
  • se baigner sur des plages remplies de Cubains à l’ambiance si sympathique
  • les paysages si nets aux couleurs magnifiques
  • les merveilleux fruits de l’exploitation d’Acebo à Playa Larga
  • le tour à cheval
  • prendre le coco-taxi
  • boire des cuba libre

On n’a pas aimé

  • l’expérience des taxis collectifs dans lesquels on était tout serrés et où il faisait trop chaud
  • les attaques de moustiques
  • les orages tous les soirs qui nous ont souvent fait partir en courant des plages où nous étions
  • les files d’attente
  • l’accès restreint à internet
  • la pollution: atmosphère difficilement respirable à la Havane parfois, et beaucoup de plastique et de déchets à certains endroits de l’île.

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