Dernière sortie dans le lagon de Maupiti

Dernier jour à Maupiti pour nous, on doit prendre notre vol pour Tahiti en milieu d’après-midi. Afin de ne pas rester à attendre l’heure du départ toute la matinée, Phirmin nous propose d’organiser une sortie lagonaire, sur le motu, là où nous avions  été pour le ma’a Maupiti deux jours auparavant, et où nous avions vu des raies manta et des raies léopard. Sans hésiter, nous bouclons nos sacs et nous filons sur le pick-up.

Nous ne sommes pas les seuls, tous les clients de la pension ainsi que toute la famille de Rose et Phirmin montent aussi à l’arrière pour aller jusqu’au port.

Une fois au port, tout le monde se prépare et attend le bateau de Phirmin. On passe un bon moment à jouer avec Claudine et Michel, des français exilés depuis trois ans à Tahiti et qui sont plus tahitiens que beaucoup de locaux que l’on a croisés durant notre séjour sur les îles. Ce sont des bons amis de Rose et Phirmin et ils viennent passer quatre jour dans la pension.

Etienne discute voyage avec Angélique, la maman de Michel, venue avec Jean son mari visiter son fils Michel et la famille. Ils habitent à Chateauneuf-du-Pape et voyagent à vélo au travers du monde depuis quelques années.

Jean, justement, est un pêcheur invétéré. Il aide Arno à démêler sa ligne, car même si on n’a que 5 minutes, Arno lance déjà sa ligne à l’eau. Coline, la plus petite des 4 filles de Claudine et Michel, joue avec Mathilde, qui est très contente d’avoir une copine!

Nouvelle prise pour Arno, qui nous sort un poisson perroquet de belle taille !! Youhouhou Etienne le raidit en l’assomant du plat de la main, technique inconnue des locaux qui ont semblé très amusés par la méthode utilisée, et on l’embarque pour le repas du midi !

Après quelques minutes de bateau, on arrive au motu, toujours autant accueillant et beau.

Les enfants ne perdent pas une seconde pour sauter dans l’eau ou jouer,

et les parents filent à l’eau pour discuter et boire l’apéro! On y prend goût à cet apéro dans l’eau!

Arno, qui nous a vu faire deux jours plus tôt, s’essaye à ouvrir une coco avec une branche.

On lui donne un petit coup de main pour la fin, mais il se débrouille comme un chef !

Louis, comme toujours, ne tient pas en place et saute partout, et il transforme le palmier en rampe de lancement.

Pendant tout ce temps, Phirmin a fait un feu pour cuire les uru (les gros légumes ronds que l’on voit dans le feu et qui ont un goût de pomme de terre)…

mais aussi le poisson pêché par Arno ! Miam miam!

Le lait de coco est réchauffé d’une manière particulière : ils placent une pierre volcanique chauffée dans le feu dans le plat. La pierre chaude sert de chauffage et réchauffe le lait de coco. Simple et ingénieux.

Rose prépare les urus cuits, emballés dans des feuilles, puis dans des torchons et frappés avec le plat d’un couteau.

Et quelques minutes plus tard, tout le monde se régale !

L’endroit est vraiment idyllique : ombragé et aéré, on peut y passer la journée entière sans souffrir de la chaleur. Les enfants, d’ailleurs, jouent parfois de longs moments sans aller dans l’eau.

Petit selfie de groupe, avec tout le monde (sauf les pêcheurs au gros qui sont en mer au moment de la photo). C’était une très sympa équipe avec qui on aura passé de très bons moments. Merci encore une fois Rose et Phirmin pour tout ce que vous avez fait pour nous, et merci aussi les amis, Michel et toute sa famille, avec qui c’était super sympa de partager ces jours merveilleux!

Finalement, l’heure avance et nous devons filer prendre nos sacs et notre avion. Nous ne remarquons qu’une fois arrivés près du port de l’île que nos tongues (nos “savates” comme on dit ici) sont restées au motu, nous retournons vite les chercher.

Petit pas de course sur la plage pour Etienne, puis on file, cette fois-ci pour de bon, du motu pour aller prendre nos sacs à la pension.

Nous laisserons Phirmin au milieu du lagon, sur un banc de sable. Il veut en effet pêcher des varos (squilles) et c’est là qu’il en trouve. Rose le reprendra en revenant sur le motu toute à l’heure. C’est donc ici que nous lui disons au revoir et merci, merci d’avoir partagé avec nous durant plus d’une semaine son quotidien, de nous avoir fait découvrir son île, ses habitants, ses coutumes. Un tout grand bonhomme ce Phirmin, on a vraiment été chanceux de passer quelques jours à ses côtés.

 

On se souviendra longtemps de cette île incroyable et de ses paysages hallucinants. Un petit goût de paradis ???

 

(4 commentaires)

    1. oui bon d’un autre côté sans le lagon ça va moins le faire !! Mai bon, un billet d’avion et le tour est joué !

    1. C’est pas qu’on veuille partir mais ça fait partie du voyage, les arrivées et les départs… !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *