Le très sympathique tour des métiers artisanaux à Battambang

A  Battambang, nous avons décidé de louer un tuk-tuk pour l’après-midi, dans le but d’aller voir différents métiers artisanaux qui se pratiquent encore en ville. Nous voilà installés, avec un chauffeur super sympa qui fait rire les enfants car il peut utiliser toutes les langues dans une seule et même phrase.

Avant de partir faire notre petit tour, on s’arrête à la “station service” pour faire le plein…

Même le chauffeur rigole lorsqu’il voit que l’on prend des photos et que l’on rit tellement…

C’est parti pour notre première étape: la fabrique des galettes de riz qui servent à faire les rouleaux de printemps. On arrive dans une maison familiale, dans laquelle le rez-de-chaussée est consacré à la fabrication des galettes.

 

Deuxième étapes: la fabrication des bananes séchées! Là nous arrivons dans une maison où toute la famille s’affaire à la préparation de bananes séchées. Des femmes découpent les bananes en lamelles très fines, puis les disposent soigneusement par groupes sur une longue table.

Un homme les pose ensuite sur des tôles, où elles vont sécher au soleil des deux côtés.

 

Puis il plie chaque rangée de bananes et les met dans un sac plastique, prêtes à être vendues. Nous en achetons pour goûter, c’est étonnant et assez bon.

Troisième étape: la fabrique du “riz bambou” (bamboo rice). C’est une spécialité que l’on peut consommer à toute heure: il s’agit de riz gluant cuit avec du lait de coco et du sucre dans un morceau de bambou. Pour le manger, on épluche simplement le bambou comme une banane.

Malheureusement, la petite dame avait déjà fini la fabrication lorsque nous sommes arrivés, mais notre chauffeur nous a expliqué comment cela se cuisait. Une fois le bambou rempli de riz, de lait de coco et de haricots noirs, il est disposé sur un brasier adapté (là on ne voit qu’un seul bambou, mais il faut imaginer plein de bambous côte à côte lors de la cuisson).

Ils sont bouchés avec des feuilles de bananier.

Ensuite, une fois le riz cuit, la petite dame découpe toute la couche extérieure du bambou pour qu’il ne reste plus qu’un fin tube blanc lorsqu’on l’achète. Tout ce qu’elle pèle lui servira de combustible pour la fournée suivante, malin non?

Ensuite, avant dernière étape: direction la fabrique de nouilles! Nous arrivons encore une fois dans une maison, dont le rez-de-chaussée sert à la fabrication de nouilles. Toute la famille s’affaire ici. On découvre le kitchenaid local, un énorme pétrin avec une courroie de près de 2 mètres… Attention à ne pas laisser les mains !

Le patron des lieux, un homme mythique, toujours le sourire aux lèvres, très fier de nous montrer la fabrication des nouilles. 

Le principe est simple : la pâte est malaxée dans le pétrin puis découpée en blocs qui sont mis dans une grosse presse. Le bonhomme n’avait plus qu’à s’asseoir au bout du grand levier pour faire sortir de fines nouilles dans une bassine d’eau bouillante, le tout étant chauffé par un beau feu.

Les nouilles précuisent ainsi quelques minutes puis sont roulées par les dames de la famille dans des paniers recouverts de feuilles. 

Notre artisan, toujours souriant ! Bravo l’artiste, on a été vraiment impressionnés par le mode de fabrication de ces nouilles !! 

 

 

Et enfin dernière étape: la visite de la ferme aux crocodiles! Nous arrivons dans un endroit rempli de crocodiles que l’on visite sur des passerelles hautes (ouf!). Les crocodiles sont séparés dans plusieurs espaces, en fonction de leur taille. Ce qui nous marque, c’est la quantité de crocos! Ils ne sont pas élevés pour être tués mais uniquement pour qu’ils se reproduisent. Les bébés sont ensuite vendus.

On les observe un moment. Puis notre chauffeur veut nous faire toucher des bébés crocodiles. Mathilde et Louis vont les caresser…

Tandis qu’Arno et Etienne vont carrément les prendre dans leurs mains!

Ils faisaient un bruit bizarre, sorte de couinement…

Magnifique journée, on garde un super souvenir de toutes ces visites, d’avoir vu la patience et le savoir faire de ces gens.

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