Premier contact humide avec la Havane

A notre arrivée à la Havane, nous avons passé par tous les contrôles d’usage et les formalités d’immigration qui nous ont permis d’avoir un avant-goût des files d’attentes du pays…

A notre sortie, nous rencontrons Chino, notre chauffeur, qui nous attend comme convenu avec une pancarte sur laquelle figure notre nom. Alors que notre avion s’était posé dans une ambiance nuageuse et grise mais sèche, il semble que maintenant des trombes d’eau s’abattent sur l’aéroport.

En effet, un énorme orage gronde et tout le monde attend sous les porches de l’aéroport, les taxis étant peu motivés à rouler sous ce déluge et surtout sur les rues inondées.

Il pleut tellement que Chino ne veut pas aller prendre sa voiture pour nous amener en ville, il préfère attendre un moment. Pendant notre attente, on verra une scène digne des films : la bouche d’égouts va commencer à danser, poussée vers le haut par l’eau qui a envahi tout le système d’évacuation, impressionnant de voir cette lourde plaque se soulever, des cafards qui flottent dehors, puis la plaque se met à bouger toute seule poussée par l’eau qui s’écoule.

Finalement, Chino profite d’une accalmie, une bonne heure plus tard, pour aller chercher sa voiture. On s’y engouffre tous et on part direction la ville de la Havane. Le spectacle est hallucinant, les rues sont inondées, ce qui semble non pas apeurer mais beaucoup amuser les Cubains que l’on croise.

Finalement, après une petite demi-heure de route, nous arrivons à bon port. Le centre de la ville, moins touché par les orages, est quasiment sec, c’est drôle à voir ! Les images des rues inondées que nous montrons aux gens qui nous hébergent les font bien rigoler… Il semble vraiment que la météo n’affecte pas le moral des Cubains !

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